Rebecca est folle. Elle vit dans un monde à part, avec d'autres personnes. Et ce, depuis qu'elle a subi tant d'opérations. Pour ne pas succomber à la douleur, son esprit a préféré se réfugier dans la folie. Et elle ne va pas se plaindre, elle a retrouvé dans ce lumineux ténèbres au fond d'elle un chemin à suivre. Bien qu'encore indistinct ...

Elle n'a commis aucun crime à vrai dire. Elle avait toujours eu des compétences intellectuelles supérieurs que ces petits camarades de classe, et ils n'ont pas hésité à faire croire que cette pauvre gamine avait tué ses parents. Ils l'ont amenés ici, et ont fait de choses horrible avec elle.

On peut dire que Rebecca a généreusement gâtée par Dame Nature. Elle correspond à l'idée que l'on se fait de la femme fatale ; un air jeune et emprunt de candeur, des cheveux foncés noirs en l’occurrence, entretenus, court et souvent camouflé sous son ''armure''. Elle ne les libère jamais, préférant les cacher aux yeux de tous, comme si cette simple touffe auburn pouvait la rendre encore plus humaine. Et elle déteste cela.

Son minois est harmonieux, sa peau extrêmement claire due à son origine européenne. Cependant, elle a des joues un peu plus rosées  que le reste de son teint. Ses yeux, très légèrement étirés sur la longueur, adoptent une couleur oscillant entre le rouge et le sang. Son regard pourrait hypnotiser ou transpercer, paralysant ou charmant celui qui s'y plonge trop longtemps et qui ne la connait que mal. Ses sourcils sont fins, un peu plus foncés que le reste de sa chevelure. Quand à son nez et à sa bouche, tout deux sont fins, absolument parfait, sans imperfection extérieur. Ses lèvres tirent plutôt vers une couleur foncé, à la croisée entre le rouge sang et le pourpre.
Elle passe, le plus clair de son temps, un peu de rouge à lèvres, histoire de les rougir un peu plus, et un coup de rouge sur ses yeux. Le maquillage la rend plus hautaine, plus inatteignable, comme si cela la faisait paraître plus dominante. Bien sûr, son maquillage, elle le fabrique grâce aux sécrétons qu'elle émet avec son corps d'arachnide.

Concernant sa silhouette, il n'y a guère de chose à dire. A vrai dire, tout ceux qui ont fait des remarques sur son physique se sont retrouvés avec la langue en moins - et si elle était de mauvaise humeur, ils sont juste mort. Rebecca aborde le physique d'une araignée. Une légère cuirasse recouvre sa peau d'albâtre, cachant de justesse les parties intimes de son corps. Elle ne porte jamais de vêtements, car son ''armure'' la protège du froid, et elle n'est point pudique.
Des pattes lui ont déchirés la peau du dos, et elle peut les contrôler, comme s'ils étaient ses propres bras.
Enfin, pour en revenir à sa silhouette, elle mesure un bon mètre quatre-vingts pour cinquante cinq kilos. Un taille de guêpe en somme- On peut également noter le fait qu'elle soit souple.

Rebecca et ses airs de déesse, Rebecca l’impératrice ; avec ses sourires et son rire de glace. Toujours droite, la colonne figée, elle s'avance, elle insulte, elle médit. 
Qu'est ce qu'elle est froide Rebecca, elle se cache sous un masque de glace et ne laisse paraître ses émotions que dans les moments les plus extrêmes. 
Parfois, une des voix qu'elle entend dans sa tête lui demande si les pingouins ont des genoux. Elle se pose la question quelques secondes, prend une demi-minutes pour réfléchir et l'oublie dès qu'elle trouve un nouveau centre d’intérêt. 
Psychopathe, sans cœur, elle les entend souvent venant des autres connaissant sa sale réputation sur l'île Les regards bas et les silences lors de ses passages ne la dérangent plus désormais. Elle a l'habitude de ce ''traitement de faveur'' de la part des autres. 

Elle a toujours été seule de toute façon. Seule avec quelques personnes dans sa tête. 
Mais Rebecca n'est pas méchante, il lui manque juste une case.
Tout le monde le sait, mais personne n'ose le lui faire remarquer. C'est qu'elle est respectable Rebecca. Et que la voir pleurer est insupportable, même si ses larmes sont aussi fausses que la liberté dans cette prison impénétrable. 

Manipulatrice, c'est sûrement un mot qui définit bien notre chère Rebecca. Elle l'a toujours été ; pourquoi devrait-elle avoir changé ? C'est sa nature. Si vous n'êtes pas content, c'est pareil. 

Qu'est ce qu'elle aimerait être libre Rebecca. Ce qu'elle veut, notre sublime déesse des arachnides, c'est être libre. Ne plus se soucier de son apparence, de ses actes et de ce que penses les autres. 

En réalité, elle les hait, tous ces misérables qui sont ici pour leurs crimes. Elle s'en contrefichent d'eux, et leurs existences pèsent sur la légère conscience de Rebecca. Mais elle ne dit rien, elle garde le silence.  
Au fond, elle est comme chaque personne sur cette île.  
Elle se ne prend pas la tête pour des broutilles. Elle te dira que l’amour est un beau mot pour un besoin physique de voir quelqu’un, que l’amour est une cage, que l’amour est illusion. 
Mais au fond, ce n'est qu'une pauvre colombe perdu qui cherche la lumière, dans l'enfer du laboratoire.  
Mais malgré toute la candeur dont elle peut faire preuve, la noirceur de l'âme de Rebecca ricoche avec son teint d’Albâtre.