Renseignements

Chaque personne est unique, quelle est sa particularité ?
« Vous croyez les cacher, ces sentiments que vous réprimez. Mais vous avez tort. Je les vois, je les ressens. Je sais ce que votre cœur renferme. »
Antheä a hérité de sa mère, une ancienne cobaye, un genre d'empathie. Cela a trait aux auras des gens. Elle est capable de percevoir les émotions et les sentiments de ceux qui l'entourent grâce à l'aura qu'ils dégagent, comme une sorte de voile invisible entourant chaque corps. Cela se manifeste le plus souvent comme une sorte de chaleur - ou de froideur - qui se dégage de la personne. Ainsi, même le sentiment le mieux caché au plus profond du cœur ne peut échapper à Antheä. Cependant, c'est une chose lourde à porter. Autant une bénédiction qu'une malédiction pour son propriétaire car la demoiselle s'approprie involontairement les émotions des autres. Supporter le malheur d'un monde souillé par le vice est un fardeau que peu de personnes peuvent ne serait-ce qu'entrevoir... C'est ce pourquoi Antheä est très distante avec son entourage et qui cause sa "maladie". Plus elle est loin et moins elle ne ressent leurs souffrances. Elle fuit.

Votre personnage a-t-il des souvenirs de sa vie avant d'être arrivé sur l'île ? Y en a-t-il qu'il chérit plus que d'autre ? Des personnes qu'il a laissé derrière ? Non malheureusement, Antheä ne connait que cette maudite île depuis toujours.

Quand et pourquoi est-il arrivé ici ? Elle est née ici.

A-t-il vécu les émeutes de 2068 ? Si oui quel rôle a-t-il joué ? Qu'en pense-t-il ? Antheä n'a pas connu les émeutes mais elle en a souvent entendu parlé. La jeune fille ne saurait dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Elle trouve abjecte les horreurs pratiquées autrefois par le corps médical sur les prisonniers, mais d'un autre coté, les gens enfermés ici ne sont pas des enfants de cœur, loin de là. Comment discerner le bien du mal, les bons des méchants ?

Aujourd'hui quelle est la raison de vivre de votre personnage ? La cause pour laquelle il se bat au quotidien pour survivre ? Pour la liberté bien sûr. Antheä souhaite plus que tout au monde sortir de cet enfer et fouler la terre du vieux continent. Cela peut sembler naïf mais tout ce qu'elle veut, c'est une vie normale. Ici, elle se sent comme Alice tombée dans le trou du lapin blanc.

Quelle est sa technique de survie ? La fuite ? Le combat ou même la chance ? Clairement, la fuite. Tant qu'Antheä ne parviendra pas à contrôler sa faculté, elle ne sera pas capable de faire véritablement face au reste du monde. Alors elle se cache, survit comme elle peut et prie. Mais cela ne doit être confondu avec de la lâcheté car la jeune fille ne laissera personne derrière elle en cas de danger. Pour sa sécurité, elle dissimule toujours une lame sur elle.

Quel est son rapport avec les autres habitants de l'île ? A-t-il des connaissances ? En dehors de sa famille adoptive avec qui elle a grandit, Antheä connait peu de gens. Elle s'est toujours tenue à l'écart pour sa propre sécurité. D'une certaine façon, les autres l'effraient, ou plutôt, leurs émotions. Et puis elle n'est pas stupide, Antheä sait bien que la majorité des habitants de l'île ne s'y trouve pas par hasard et qu'ils sont presque tous à moitié tarés.

Quel est son plus grand souhait ? Son plus grand rêve ? Partir d'ici, gagner sa liberté et connaitre enfin ce qu'elle appelle "une vraie vie". Elle passe donc la plupart de son temps à réfléchir à un moyen de prendre la poudre d’escampette définitivement et sans y laisser sa peau.

Tout ce que sait Antheä sur ses parents biologiques se résume à bien peu de choses. Sa mère fut la victime d'expériences douteuses sur le cerveau et cela eu pour conséquence de la rendre hypersensible à toute émotion des gens qui l'entouraient. Elle a progressivement sombré dans la folie et ses crises de paniques devenaient de plus en plus fréquentes. La jeune fille ne sait pas qui est son père mais de ce qu'on lui a dit, elle était une enfant désirée. Après, de là à savoir si c'est la vérité ou un moyen de la réconforter, il y a tout un monde.
Elle fut recueillie par sa famille actuelle vers ses quatre ans, peu après que sa mère se soit jetée du haut d'une falaise, sans doute en pleine crise de paranoïa. Grâce à leur générosité, Antheä eut une enfance aussi normale qu'on puisse lui souhaiter dans un endroit comme celui-là. Sa famille adoptive avait un fils d'un âge proche du sien avec qui elle grandit.
Tout se passa bien jusqu'à ce qu'on découvre que la faculté de sa génitrice était héréditaire. Désormais, c'est autant contre les autres que contre elle-même qu'Antheä doit se battre pour ne pas finir comme sa mère.